À l’aube de l’introduction de la génération suivante de Série 3, en 1990, Motorsport GmbH travaille déjà à la nouvelle BMW M3. Elle est commercialisée en 1992, dépourvue cette fois d’aileron massif et d’imposants élargisseurs d’ailes. Signe des temps, la M3 joue la carte de la discrétion, ne dévoilant son caractère qu’aux seuls connaisseurs, au travers de certains détails, dont le ronronnement inimitable de son 6 cylindres à 24 soupapes de 3 litres d’une puissance maximale de 286 ch.
Ce moteur est le tout premier de BMW à intégrer le déphaseur d’arbre à cames d’admission VANOS, qui ajuste en continu le calage de la distribution – un système breveté, signé BMW M, qui assure un couple élevé à bas régime et régime intermédiaire. Autre particularité inédite de cette voiture : la gestion du moteur développée par BMW, capable de traiter 20 millions d’instructions par seconde.
Cette M3 de deuxième génération enthousiasme immédiatement les médias et les clients. Le carnet de commandes se remplit en un temps record, et les éloges ne tardent pas à pleuvoir. Merveille d’agilité, cette représentante de la Série 3 séduit les lecteurs du magazine allemand sport auto qui l’élisent « voiture de l’année » deux ans de suite, tandis qu’en France, Auto Plus la désigne « voiture du siècle » à l’issue d’un comparatif avec d’autres modèles haut de gamme. Dès son lancement aux États-Unis, la revue Automobile Magazine lui décerne le titre de « voiture de l’année », jusqu’alors réservé à la production américaine.
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