Envoyer cette page à un ami! Remplis le formulaire ci-dessous | ||
Soixante ans après la naissance de la légendaire 300 SL « Gullwing » à portes « papillon », la Mercedes-Benz Gallery met à l’honneur ces Mercedes d’exception aux portes si singulières, qui ont marqué l’histoire de la marque.
Jusqu’au 21 février 2013, les touristes du monde entier pourront redécouvrir quatre exemplaires de 300 SL, prêtés par trois collectionneurs privés. La première, connue sous le nom de « Numéro 21 », la 21e de la série, est un modèle unique au monde qui a connu la consécration en compétition automobile en 1956. Cette année là, l’américain Paul O’Shea remporta le championnat SSCA (Sports Car Club of America) à son volant. Voiture la plus titrée de toutes les 300 SL « usine », elle peut s’échanger aujourd’hui contre plusieurs millions d’euros.
Trois autres 300 SL sont aussi présentes à la Mercedes-Benz Gallery : deux coupés portes « papillon », millésimes 1955 et 1956, et un roadster de 1958. Dignes de tous les superlatifs, elles constituent le nec plus ultra de toute collection d’automobiles classiques qui se respecte. Issues d’une vraie voiture de course, ces fabuleuses autos sont très à leur aise sur route, pour le plus grand plaisir de leurs propriétaires et de tous ceux qui ont la chance de les croiser.
Ce plateau exceptionnel est complété par un modèle à portes papillons peu connu du grand public : la Mercedes C111 à moteur rotatif Wankel. Voiture de records, ce prototype expérimental des années 70 est surprenant sous bien des aspects. Intimidante, surprenante, ses performances sont elles impressionnantes : 280 ch, 260 km/h, 0 à 100 km/h en 5 secondes. La C 111, que l’on peut qualifier d’héritière de la 300 SL sur le plan du style, est une authentique supersportive qui a battu plus de 16 records du monde sur des distances diverses. Un ovni dans le monde automobile, qui fut l’inspiratrice de toute une nouvelle génération de véhicules de recherche pour la firme de Stuttgart, quelques C 111 usant de moteurs cinq cylindres à gazole que l’on retrouva ensuite en série.
Ces voitures hors du commun, exclusives et fascinantes sont accompagnées de la dernière-née des Mercedes à « portes papillons » : la supersportive SLS AMG.
Mercedes 300 SL « Gullwing » : des portes « papillon » pour la route et la piste
En septembre 1953, l’importateur d’automobiles américain Max Hoffmann réussit à convaincre la direction de Daimler-Benz de produire une version de série de la 300 SL : après les légendaires succès en course de la saison 1952, dont un doublé au Mans et une nette victoire à la Carrera Panamericana, une course sur route ouverte à travers le Mexique, celle-ci a en effet acquis une incroyable renommée, surtout aux Etats-Unis. Le 6 février 1954, la version « grand public » fait ses débuts au Salon de New York. Outre son design novateur, reprenant celui des versions compétition de 1952 et 1953, et donc ces fameuses portes « papillon », elle dispose aussi d’un moteur à la puissance accrue, grâce à l’injection directe d’essence, une première sur une voiture de série.
Très rigide et particulièrement léger, le châssis tubulaire, peu ou prou celui de la voiture de compétition, supporte moteur, boîte et essieux. Il ne laisse toutefois pas de place aux portes classiques si bien que les portes papillon deviennent la caractéristique marquante de cette 300 SL. Avec ses gènes issus du sport automobile, la 300 SL de série est aussi prédestinée aux succès en course et assure à ses conducteurs de nombreuses victoires et titres à travers la planète. La 300 SL « papillon » fut construite à 1 400 exemplaires (dont 29 en aluminium) avant d’être remplacée, en 1957 par le roadster 300 SL, lui-même remplacé en 1963 par la fameuse « Pagode », perpétuant l’appellation SL mais sur un segment de marché plus abordable.
EncyclopédieMercedes-Benz |