Le V8 essence revisité est étrenné sur la BMW 750i. Comme par le passé, le huit cylindres de 4 395 cm3 de cylindrée sait séduire par son velouté souverain et le déploiement impétueux de sa puissance. L’optimisation de l’injection directe haute pression et la réduction des pertes par pompage résultant essentiellement de la levée entièrement variable des soupapes côté admission ont permis d’augmenter encore la puissance par rapport au prédécesseur, tout en réduisant considérablement la consommation et les émissions. Dans sa version actuelle, cette mécanique atteint une puissance maximale de 330 kW (450 ch) (+ 10 pour cent) et débite un couple maximal de 650 Newtons-mètres (+ 8,5 pour cent) disponible dans la plage de régimes comprise entre 2 000 et 4 500 tr/mn. Avec cette motorisation, la BMW 750i équipée de la nouvelle boîte automatique à huit rapports abat le zéro à 100 km/h en 4,8 secondes seulement, la vitesse maximale étant limitée par l’électronique à 250 km/h. Les performances routières vont pourtant de pair avec une efficacité jamais atteinte : le huit cylindres affiche une consommation de 8,6 litres aux 100 kilomètres seulement et des émissions de CO2 de 199 grammes par kilomètre, si bien que la BMW 750i gagne de remarquables 25 pour cent par rapport à sa devancière, pourtant moins puissante. Sur le marché chinois, la BMW 750i est animée par une déclinaison de quatre litres débitant 300 kW (408 ch) et 600 Newtons-mètres.
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